La Cité de l’éducation doit être vue comme une unité de vie au sein de laquelle l’éducation est l’affaire de tous ; elle concerne donc tout autant les responsables politiques que l’ensemble de la population et des institutions qui y sont présentes. On y pratique la co-éducation visant la protection et l’émancipation de tous ces enfants mais aussi des adultes en vue d’un avenir collectif favorable. L’accent est fortement mis sur le soutien à la parentalité et sur l’accompagnement des professionnels de l’action psycho-socio-éducative (enseignants, psychologues, éducateurs, puéricultrices, intervenants sociaux, médecins, infirmières, artistes…).
Au sein d’une Cité de l’éducation, les projets doivent être mis en réseau ; celui-ci vise à faire réfléchir tous les acteurs concernés sur leur action, en articulant les divers projets pour donner une cohérence à l’ensemble de l’action. Ce concept d’approche intégrée au sein de la communauté implique à la fois le respect de la spécificité de chacun (et des familles en particulier) et le développement d’un ensemble de pratiques cohérentes. Cela implique d’organiser des espaces d’information et des séances de formation pour soutenir les acteurs concernés.
Comme dans toute approche démocratique, le degré d’engagement (ou de non-engagement) des membres doit aussi être respecté, depuis le refus jusqu’à la coopération, voire l’implication.