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Le Réseau International des Cités de l'Education

« Il faut tout un village pour éduquer un enfant » dit un proverbe africain.

    En ces temps où l’individualisme s’impose au sein de la société en général et de la famille en particulier, suscitant des problématiques spécifiques telles que l’angoisse des parents, la (sur)puissance mais aussi la fragilité de l’ « enfant du désir », le désarroi des enseignants et des éducateurs, le recours fréquent aux psy… il est urgent de retrouver de la reliance entre les gens pour permettre le bien-vivre et surtout le bien-faire ensemble et susciter le développement optimal de tous, enfants et adultes.
      Certes ! Mais comment faire ? Etre des parents seuls face à l’éducation de leur enfant, des enseignants isolés dans leur classe, des intervenants  socio-éducatifs,
       sanitaires, culturels… sans lien les uns avec les autres se révèle peu efficace, décourageant et anxiogène. Par contre, travailler ensemble, co-éduquer permet de créer une synergie fructueuse dont les bénéficiaires sont non seulement les enfants mais aussi les adultes qui s’engagent dans une telle voie.

La Cité de l’éducation doit être vue comme une unité de vie au sein de laquelle l’éducation est l’affaire de tous ; elle concerne donc tout autant les responsables politiques que l’ensemble de la population et des institutions qui y sont présentes. On y pratique la co-éducation visant la protection et l’émancipation de tous ces enfants mais aussi des adultes en vue d’un avenir collectif favorable. L’accent est fortement mis sur le soutien à la parentalité et sur l’accompagnement des professionnels de l’action psycho-socio-éducative (enseignants, psychologues, éducateurs, puéricultrices, intervenants sociaux, médecins, infirmières, artistes…).

Au sein d’une Cité de l’éducation, les projets doivent être mis en réseau ; celui-ci vise à faire réfléchir tous les acteurs concernés sur leur action, en articulant les divers projets pour donner une cohérence à l’ensemble de l’action. Ce concept d’approche intégrée au sein de la communauté implique à la fois le respect de la spécificité de chacun (et des familles en particulier) et le développement d’un ensemble de pratiques cohérentes. Cela implique d’organiser des espaces d’information et des séances de formation pour soutenir les acteurs concernés.

Comme dans toute approche démocratique, le degré d’engagement (ou de non-engagement) des membres doit aussi être respecté, depuis le refus jusqu’à la coopération, voire l’implication.